Mère,
de tes seins,
Je
tète l’amour jusqu’à la lie.
Mère,
je mordille tes seins nourriciers.
Sur
ta poitrine généreuse,
Combien
je m’endormais,
Créai
mes rêves,
Bâtissais
mon nid,
Forçai
mon destin à pousser.
Tu
respires,
Tu
me berces ;
Ton
coeur bat,
Et
c’est la pluie.
Ton
sourire est un matin.
Tu
m’appelles de ton regard,
J’accours
assoiffé,
Te
protège l’averse du printemps.
Tu
parles de génies, des lutins.
D’une
fée,
Je
m’y perds dans les tresses de la fée.
Et
me poursuit, une méchante.
Je
lui déverse de la poussière dans les yeux,
Et
je m’évanouis dans les rues
De
la ville au soleil ombragé.
Et
je rêve de tes seins et des pluies ;
Et
des oiseaux, des cerfs-volant
Cloués
au firmament des cieux.
Tes
seins m’abreuvent et les palmiers,
Nous
sont une offrande,
Un
don,
Tes
seins éternels
Les
deux fleuves.
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