Entretien
de la chaine arabophone al Jazeera
avec
le général de division Mizher Al Qaissi, porte-parole du Conseil
militaire général des révolutionnaires iraqiens.
Al
Jazeera : conformément à votre souhait nous avons dissimulé votre
identité et altéré votre voix, nous respectons votre choix et
merci d'être avec nous encore une fois.
Général
Qaissi comment évaluez -vous la situation sur le terrain aujourd'hui
en Iraq ?
Le
Général Qaissi : Au nom de Dieu le clément le
miséricordieux. Comme d'habitude, je commence toujours mes
entretiens en demandant à Dieu d'avoir miséricorde sur nos martyrs
et qu'Il les accueille dans Son paradis et je prie pour la gloire,
toute la gloire de nos héros révolutionnaires.
Aujourd'hui,
les révolutionnaires ont allumé la flamme pour une révolution qui
ne s'éteindra jamais. Elle avait commencé lorsque notre peuple
demandait ses droits légitimes à travers des voies
constitutionnelles mais ils furent brimés par le fer et le feu. Les
armes sont devenues alors notre recours ultime pour imposer nos
droits. Avec la volonté de Dieu et la persévérance de notre peuple
nous avons pu prendre le contrôle de Mossoul, Salah el din,
Fallouja, Garma, Beiji et la plupart des régions du nord et
aujourd'hui nous sommes dans les environs de Bagdad et sa ceinture.
En vérité nous avons pu chasser l'armée du gouvernement de la
province Diyala, des régions qui l'entourent et des vastes régions
de Kirkouk. Voilà la situation sur le terrain : les
révolutionnaires contrôlent ces régions.
Aujourd'hui,
vous pouvez aller et vous promener à Mossoul, et y contacter qui
vous voulez et vous verrez la joie authentique et la liesse de ses
habitants après l'éviction de l'injustice de leur vie quotidienne.
Al
Jazeera : Qu'est ce qui vous a poussé à commencer cette
phase ? C'est à dire au lieu d'une autodéfense, à occuper des
territoires dans le nord d'Iraq.
Le
Général Qaissi : La personne qui a tout commencé c'est
Maliki. Les forces de Maliki nous ont obligés à nous comporter
ainsi, lorsqu'il envoya dans nos régions des milices et établit des
barrages et check-points en vue d'humilier notre peuple et d'avilir
les citoyens, ce qui est inacceptable. Et comme nous l'avion
mentionné dans notre premier communiqué lorsque nous avons défini
l'ennemi comme celui qui porte atteinte au peuple iraqien et heurte
sa dignité et abuse de ses biens.
Il y a
quelques semaines de cela, les Mossouliotes ne pouvaient point
traverser les ponts des deux côtés du Tigre
du fait des check-points où ils étaient humiliés et où les femmes
étaient verbalement abusées et fouillées, battues.
Al
Jazeera : Lorsque vous dites : « contrôle »
il ne s'agit pas uniquement du contrôle des révolutionnaires mais
aussi celui d'ISIL dans les régions dominées par les tribus.
Le
Général Qaissi :La vérité est que ISIL existe et
personne ne peut nier cela.
Al
Jazeera : Vous les avez combattus, vous les avez combattus
dans le passé.
Le
Général Qaissi : Les révolutionnaires ne les ont pas
combattus, ce sont les Sahwat qui les ont combattus intégrant ainsi
une partie du projet US. Oui nous avons combattu le Tandhim -al
Qaeda- pour des raisons dont je veux pas évoque maintenant, mais les
Sahwat s'intégraient dans un projet plus grand que ces gens naïfs
qui se sont portés volontaires pour combattre.
Le
fait est que cette organisation existe aujourd'hui en Iraq et a ses
ramifications en Syrie et même dans le monde. Elle a ses cellules
endormies, elle a des capacités. Notre révolution quant à elle,
c'est une révolution tribale qui s'éleva contre l'oppression et les
Conseils militaires font partie de ces forces rebelles. L'emblème du
Conseil militaire c'est la carte verte de l'Iraq sur un fond blanc et
le bouclier qui entoure l'Iraq est pour le protéger de l'ingérence
perse. C'est cela notre emblème.
Al
Jazeera : Nous parlerons de cette ingérence, mais quelle en
est la cohésion entre les tribus iraqiennes et ISIL, ? Y-a-t-il
une coordination ? Une cohésion directe ?
Le
Général Qaissi : Il n'y a pas de coordination ou de
cohésion. Comme je l'ai déjà dit, l'organisation existe et dispose
de quelques combattants et contrôle certaines régions, mais cette
révolution est celle des tribus et c'est cela que nous voudrions
faire connaître au monde entier. Cette révolution est le nouveau
printemps iraqien ; c'est une révolution armée pour mettre fin
à l'injustice et à l'oppression. Elle ne dépend d'aucun autre
agenda et n'a aucun lien avec le terrorisme ou parties étrangères.
C'est la révolution des tribus contre un gouvernement répressif.
Al
Jazeera : Comment évaluez vous la force de l'organisation.
Certains avancent le chiffre de 5000, 7000, 10000 qui se trouveraient
aujourd'hui sur le sol iraqien. Vous, quelle est votre évaluation de
ces nombres et de leurs capacités ?
Le
Général Qaissi : C'est sûre nous ne sommes pas en contact
avec eux pour connaître leur nombre. Ces nombres, leurs exagérations
non pas été relevés par un organisme professionnel ou militaire.
Ce qui m'intéresse ici est de dire quel que soit le nombre de
n'importe quelle autre organisation, cela ne peut être comparer avec
ceux des révolutionnaires des tribus des enfants d'Iraq. Ainsi je ne
crois pas qu'il ait lieu de comparaison..
Les
enfants des tribus sont les fils d'Iraq, les fils des villes libérées
qui ont porté les armes pour défendre leurs villes et sont avec
tout organisation qui soutient les révolutionnaires et leurs nombres
ne peuvent être comparés à celui des masses en révolte.
Aujourd'hui les gens qui soutiennent les conseils militaires peuvent
être comptés et appréciés par n'importe quel organisme étranger.
Aujourd'hui ceux qui veulent les Conseils militaires sont les femmes, les jeunes qui ont jailli du sein de notre
peuple et vont croissant, car ils croient en notre projet et notre
engagement pour les libérer de la persécution.
Al
Jazeera : Travaillez vous avec ISIL sur la base de l'ennemi
de mon ennemi est mon ami ?
Le
Général Qaissi : Jamais ! Nous travaillons avec le
peuple et nos armes sont autorisées par le peuple. Peu importe la
variété des armes, elles ciblent toutes le gouvernement central,
mais cela ne veut pas dire qu'il y ait coopération.
Al
Jazeera : ISIL pourrait-il affecter vos objectifs.
Le
Général Qaissi :Pas nécessairement. ISIL n'affecte pas
nos objectifs. Nous planifions et exécutons nos objectifs sur le
terrain et personne ne peut interférer dans ce que nous faisons. Il
se peut que quelques groupes puissent avancer vers le même objectif,
mais c'est nous qui encerclons et c'est nous qui exécutons et les
autres groupes peuvent avoir leurs propres plans, objectifs et
agendas. Toutefois la partie qui jouit de la plus grande légitimité
et qui gagna cette légitimité du peuple et des révolutionnaires ce
sont les Conseils militaires des Révolutionnaires d'Iraq.
Al
Jazeera : Cepnedant, l'Occident, Ban Ki Moon, le
gouvernement Maliki et d'autres établissent des liens entre les
événements de votre région et ISIL. Est-ce cela en vérité vous
affecte car vous luttez pour des demande justes et en l'absence
d'une position claire de votre part ?
Le
Général Qaissi : Oui en effet ! Mais soyons claires !
Il se peut qu'il y ait des initiatives individuelles de l'un ou
l'autre des groupes qui vont à l'encontre du respect des droits de
l'homme.. Mais la question est la suivante : qui encourage ces
parties et qui voudrait déformer notre image ? C'est la grande
question !
Ces
parties possèdent aujourd'hui une grande machine médiatique. Je
vous donnerai un exemple : Sur YOUTUBE vous pouvez regarder
plein de vidéos qui montrent certaines scènes – abus des droits
de l'homme – qui portent atteinte à notre cause, eh bien
savez-vous que lorsque l'on publie un communiqué sur YOUTUBE, il ne
peut durer sur la toile plus de 48 heures et est supprimé du site.
Nos
publications aussi sont supprimées ou bloquées sur YOUTUBE.. Vous
savez où s trouve le siège de YOUTUBE ? En Californie.. Alors
pourquoi on garde des vidéos pour une certaine durée et pas
d'autres ? Est ce il y a une puissance qui commande cela ?
Al
Jazeera : Pour terminer avec la section concernant ISIL,
quelle est votre position ayant trait à ces abus publiés sur
YOUTUBE comme vous le dites ? Quelle en est la position des
révolutionnaires tribaux ?
Le
Général Qaissi : Nous sommes contre tout acte qui viole
les droits humains quel que soit l'exécutant. Nous le déplorons et
nous le condamnons fortement et nous nous y opposons. Nous avons
toujours été contre toutes violations des droits humains. Les
autres peuvent avoir leurs opinions mais nous sommes opposés à
toutes violations ; nous ne commettons pas de tels actes même à
l'encontre de nos ennemis.
Al
Jazeera : Est-ce possible qu'un jour nous verrons combattre
les Révolutionnaires des tribus avec ISIL comme ce fût la cas en
Syrie ?
Le
Général Qaissi : Personnellement, je ne souhaite pas être
obligé de faire cela.
Al
Jazeera : Maintenant il y a des appels à la mobilisation
des volontaires. Sayed Ali Sistani a appelé des volontaires pour
sauver l'Iraq. Est-ce l'Iraq est entré directement dans une guerre
civile entre sunnites et shiites ?
Le
Général Qaissi : La Marja'ya, Ali Sistani à annoncé
cette fatwa étrange parce qu'ils veulent détourner cette guerre et
la rendre sectaire entre deux sectes qui ont co existé en paix et se
sont aimées pendant plus de 1000 ans. Ils veulent en faire une
guerre sectaire. Pour revenir à votre question des volontaires,
maintenant quel est l'intérêt de l'armée régulière sur laquelle
ont été dépensée les 2/3 du budget du pays ? A-t-elle pu
résister sur le terrain ? Alors ces volontaires envoyés à la
hâte sur le champs de bataille ...
Al
Jazeera : Excusez-moi, mais vous avez contribué à défaire
cette armée..
Le
Général Qaissi : Oui ce que je veux dire : est-ce l'armée
entraînée était capable de tenir le terrain, et quelques
volontaires envoyés à la hâte, pris à leurs famille et dont
plusieurs sont mineurs.. envoyés aux combats – d'ailleurs nous
avons publié un communiqué à ce propos, tenant Maliki pour
responsable de les avoir poussé dans des batailles dangereuses où
une mort certaine les attend. En fait cette fatwa est juste pour
exciter les passions.
Al
Jazeera : Quels sont vos plans aujourd'hui ? Que
faut-il faire pour renverser Maliki par la force des armes ?
Le
Général Qaissi : Nous avons tout essayé et nous avons
démontré que notre stratégie était celle d'une guérilla pour la
changement. Si nous réussissons à le renverser par les armes, nous
le ferons, mais si il existe d'autres solutions, nous y réfléchirons.
Al
Jazeera : De quelles solutions s'agit-il de votre point de
vue ?
Le
Général Qaissi : Les conflits armés traditionnels et la
philosophie des conflits armés sont la plupart du temps conclus par
des solutions politiques. Il n'est pas possible pour les mouvements
révolutionnaires de continuer l'action militaire sans solution
politique et les armes vont se taire si les objectifs sont atteints.
Nous voulons atteindre notre objectif avec le moins possible de
pertes, mais nous avons été forcés à prendre les armes. Nous ne
sommes pas seuls, et je voudrais insister sur cela ; nous avons
toute une nation derrière nous qui nous autorisa à prendre des
armes. Lorsque nous vînmes, nous vînmes en tant qu'officiers hauts
placés de l'ancienne armée iraqienne pour diriger les
révolutionnaires des tribus et de notre peuple. Et lorsque ces
mêmes révolutionnaires nous demanderont de poser les armes, une
fois leurs objectifs atteints nous exécuterons leur demande. Nous
avons toujours affirmé que nous n'étions pas des bellicistes. Nous
ne voudrions pas répandre le sang ; au contraire tout sang
répandu sur le sol d'Iraq, de quelle région qu'il soit, c'est du
sang qui nous est très cher.
Al
Jazeera : Comment allez-vous affronter les US, au cas où
ils décident d'entreprendre des frappes aériennes éclairs contre
les révolutionnaires ?
Le
Général Qaissi : Et comment pourront-ils cibler les bases
des révolutionnaires ? Comment pourraient-ils faire cela alors
que les révolutionnaires sont dans chaque maison, chaque rue et
chaque foyer ? Il y a plus d'un révolutionnaire qui a pris les
armes et qui contribue à cette révolution. Vont-ils assassiner tout
le peuple iraqien. Vont-ils anéantir Mossoul, éradiquer Fallouja
comme le souhaite Maliki qui voudrait anéantir des quartiers entiers
et des provinces entières pour les remplacer par de nouveaux
quartiers et de nouvelles provinces ? Ce parler en terme de
science militaire est illogique, parce qu'il requiert un
anéantissement. Ainsi si les US et d'autres avec eux sont préparés
à anéantir la moitié de l'Iraq, qu'ils le fassent ! Voilà la
réponse ! Secundo, nous, nous tous, avons résisté à
l'Occupant US et les Conseils militaires des révolutionnaires
iraqiens ont été choisis de parmi ceux qui combattu les armées
d'Occupation du fait de leur grande expérience dans les tactiques de
guérillas. C'est pour cette raison la majorité des commandants sont
parmi ceux qui avaient combattu les US. Nous saurons comment les
combattre au cas où ils reviendraient. Toutefois comme je l'ai dit,
ceci n'est pas possible même si les US et leurs drones affirment
qu'il existe des bases ou des groupes rassemblés dans ces bases et
que ces frappes qui tueront des gens pourront mettre un terme à la
révolution. La réponse est NON ! Et certainement NON !
Parce qu'il s'agit d'une révolution de tout un peuple.
Al
Jazeera : Alors j'emploierais vos mêmes termes qu'en
sciences militaires aussi il est dit que pour renverser un régime,
la capitale doit être investie et je veux dire Bagdad. Regardez la
Syrie par exemple, elle résista et en fin de compte le régime
là-bas a repris l'initiative. Est-ce Bagdad est l'un de vos
objectifs et est fait incluse dans vos plans ?
Le
Général Qaissi : Nous avons, comme je l'ai dit, établi
des plans pour le changement pour renverser le régime, et si
nécessaire de le renverser, renverser son armée et ses milices
retranchées dans Bagdad la capitale. Lorsqu'il sera temps d'agir,
cet objectif sera l'une de nos priorités . Aujourd'hui nous
essayons d'éradiquer l'oppression du peuple iraqien et je répète
que nous ne sommes pas des bellicistes et ne voudrions pas continuer
à combattre et ne voulons pas causer plus de pertes parmi les
milices gouvernementales, ou parmi les civiles sur les lignes de
front. Pour cette raison, je dis que nous avons pris toutes nos
précautions et l'initiative est entre nos mains ; c'est nous
qui fixons le moment choisi pour attaquer.
Al
Jazeera : Avez-vous la possibilité d'attaquer Bagdad
aujourd'hui ?
Le
Général Qaissi :Oui.
Al
Jazeera : Je veux dire la capacité militaire ?
Le
Général Qaissi :Oui.
Al
Jazeera : Quelles sont vos intentions, maintenant ?
Le
Général Qaissi : En toute franchise, ceci ne peut être
divulgué.
Al
Jazeera : Je veux dire est-ce il est question d'obstacles,
d'intentions ou de capacités militaires.
Le
Général Qaissi : Nous disposons des capacités militaires
et celles-ci s'accroissent avec le temps. Il ne faut pas oublier
lorsque les capitales sont assiégées, elles tombent d'elles mêmes,
et nous avons à ce sujet beaucoup d'exemples dans les conflits
armés. Souvent lorsqu'il y existe des gens qui souffrent à cause de
ce régime et de ses milices, et vous avez pu noter ce qui s'est
passé dans maintes capitales y compris Bagdad et comment Bagdad
s'est effondrée. Bagdad pourrait tomber automatiquement juste
lorsque les révolutionnaires s'y rapprocheront.
Al
Jazeera : Parlons un peu politique. Le royaume d'Arabie
séoudite a publié un communiqué concernant les événements en
Iraq. Comment interprétez vous la position des pays du Golfe en ce
qui concerne la crise iraqienne ?
Le
Général Qaissi : Nous avons bien accueilli ce communiqué
très clair. Bien qu'il soit venu tard et même trop tard en effet.
Car nous avons été trop longtemps marginalisés, et nous ne
représentons pas une seule composante, et c'est une réalité que je
tiens à signaler ici à Al Jazeera, nous ne représentons pas une
seule composante, nous représentons tout le peuple iraqien et tout
le peuple gémit ; peut-être une composante gémit plus qu'une
autre car ciblée pour intégrer un plan plus grand. Oui ciblée par
l'Iran du mal qui voudrait changer la carte démographique de la
région pour s'étendre jusqu'à la Méditerranée. Pour ces raisons
nous avons bien accueilli ces positions qui nous soutiennent et nous
accueillerons toutes autres qui se tiennent de nos côtés ou nous
appuient. Nous ne leur demandons rien d'autres que de comprendre nos
demandes.
Al
Jazeera : Qu'est-il demandé des états du Golfe
aujourd'hui ?
Le
Général Qaissi : Ce qu'est demandé des états du Golfe
est de considérer la légitimité de notre révolution rien de plus
et de faire un examen de conscience. Nous ne voulons pas leur causer
des troubles et exercer sur eux des pressions qu'ils ne peuvent
supporter. Mais nous leur demandons de reconnaître la légitimité
de nos demandes avec humanité. Maliki nous a massacrés, violé nos
valeurs sacro saintes, arrêté les femmes, commis toutes espèces
d'atrocités et anéanti nos régions. Nous n'avons personne d'autre
que Dieu, nous levons nos mains vers lui car nous n'avons d'autres
protecteurs. Nous avons dans le passé parlé à voix haute et
demandé de l'aide, mais personne ne nous répondit, nous comprenons
cela, car nous ne voulons demander plus que ce que les autres peuvent
offrir
Al
Jazeera : Permettez-moi mon Général de vous poser une
dernière question. Quel est l'horizon politique, le futur en ce qui
vous concerne ?
Le
Général Qaissi : Le futur ? Je vais vous le dire en
résumé. Nous voulons un Iraq nouveau, dans lequel le peuple profite
de ses richesses. Un Iraq démocratique qui bénéficie au peuple,
gouvernés par un gouvernement qu'ils ont choisi et qui les gouverne
avec justice et dans la co existance de tous afin de sauvegarder
l'unité de l'Iraq. Nous n'acceptons pas un Iraq fracturé
socialement ou géographiquement. Nous voulons que l'Iraq revienne
comme un seul corps et que l'enfant de Bassorah puisse travailler à
Mossoul et que l'enfant de Mossoul puisse être employé à Dhi Qar,
et que cette période obscure mette un terme à ce qui a été
provoqué par l'Occupation, ceci exige d'unir tous les efforts et
ceux des révolutionnaires iraqiens en vue du changement et en vue
d'une démocratie au profit de tous et non une démocratie sectaire
coltinée par ceux qui gouvernent aujourd'hui.
Al
Jazeera : Merci Général Mizher al Qaissi, porte-parole
du Conseil Général des Révolutionnaires d'Iraq de nous avoir
accordé cet entretien et merci à nos téléspectateurs de nous
avoir suivis. Il s'agissait d'un épisode de Liqa'a al Yawm – Entretien du Jour.
ٍTraduit
par Abu Assur