Izzat Ibrahim Al Douri, le
Commandant suprême du Jihad de la Libération et du Salut National
au Journal Bawabat al Ahram : le Kuwait était un piège tendu à
l'Iraq, l'État du Baath ne s'est pas effondré et les combattants de
l'Armée ont rejoint la Résistance. (Partie I/II)
Entretien avec Ibrahim Sindjab
Le Journal Bawabat al Ahram, publie
aujourd'hui pour la première fois un entretien avec Izzat Ibrahim al
Douri, l'une des personnalités politiques iraqiennes les plus
controversée de l'ancien gouvernement, depuis l'occupation US de
l'Iraq en 2003 et jusqu'à nos jours, car des plus importantes du
gouvernement de Saddam Hussein. Elle est poursuivie par des rumeurs
de toutes sortes, et recherchée par divers services de
renseignements. Après avoir porté le numéro 6 de la liste des
anciens responsables iraqiens recherchés, elle est devenue la
personnalité recherchée numéro 1.
Les circonstances de cet entretien se
déroulent dans des conditions autrement différentes de tout autre
entretien vu la situation de notre hôte.
En voici les détails.
Le deuxième homme fort de l'Iraq
durant le gouvernement de Saddam Hussein continue à représenter une
grand énigme. En effet et en dépit de la récompense de 10 million
de dollars promise par les US pour celui qui pourrait donner des
renseignements pour savoir où il est, les rumeurs sur son cancer du
sang et sa grande vieillesse, ses enregistrements audio, ses vidéos
et tous ce qui lui a été attribués à différentes périodes, il
est devenu le secrétaire général du Parti Baath arabe et
socialiste d'Iraq succédant à Saddam Hussein après son exécution
pour mener ce que le Parti Baath appelle « la Résistance
iraqienne contre l'Occupation US.»
En effet le Parti indique ce concernant
avoir fondé la plus grande faction de la Résistance connue sous le
nom du Commandement Suprême du Jihad et de la Libération et intégrant
par la suite le plus grand nombre de faction armées - quelques 55 factions - patriotiques, nationalistes et islamiques.
Qualifié par le Baath comme
le Cheikh des Moujahidin et Commandant de la Résistance, Al Douri, est né en
1942. Il fut emprisonné à plusieurs reprises durant sa vie de militant politique avant de devenir l'un
des plus grands responsable du Parti Baath. Il occupa la fonction de
ministre de la Réforme agraire, celui de l'agriculture, puis
de l'intérieur en 1974 pour devenir le Vice-Président du Conseil du
Commandement de la Révolution le 16 juillet 1979 lorsque Saddam
Hussein devint Président de la République. En novembre 2005 le
Parti Baath a annoncé la nouvelle du décès de Al Douri pour la
démentir ensuite.
Izzat Ibrahim al Douri a semé la
stupéfaction parmi ceux qui s'intéressaient aux affaires iraqiennes
lorsqu'il apparût pour la première fois, depuis la rumeur de son
décès en 2005, dans un long discours télévisé, dans lequel il
affirmait qu'il dirigeait bien le parti Baath et la Résistance et
démentait tacitement tous les dires concernant sa sortie d'Iraq et
sa résidence au Yémen, en Syrie, Arabie Saoudite, Roumanie ou
Bulgarie. Par ailleurs les nouvelles de son apparition à Bagdad ont
bien circulé parmi les iraqiens au mois de Ramadan dernier.
Et parce que j'ai été l'un des
stupéfaits à la suite du discours de Izzat Ibrahim al Douri en
Avril dernier, je demandai à travers le site de « Dhi Qar »
connu pour être le Porte-Parole de la Résistance iraqienne, de
faire un entretien avec lui. On me répondit qu'il était impossible
de le rencontrer personnellement car ne demeurant en un lieu plus de
deux nuits, du fait qu'il est pourchassé par plusieurs services de
renseignements qui échouèrent jusqu'à présent à connaître son
lieu de résidence en Iraq. Lorsque j'insistai sur
la réalisation de cet entretien, la Direction du Site de Dhi Qar me
demanda d'envoyer par écrit mes questions et interrogations et
d'attendre la réponse au cas où il accepterait cet entretien, car
comme ils m'expliquèrent, il se méfiait de rencontrer les média de crainte de
falsifier ses déclarations. Ainsi j'attendis deux mois entiers et
fus surpris d'une lettre contenant les réponses telles que je les ai
posées. A ma connaissance, il n'avait jamais accordé quelques entretiens que ce soit avec des média arabes
ou étrangers à l'exception de celui réalisé avec son ami
l'écrivain Abdel Adhim Manaf, pour le compte du Magazine « Al
Mawqif Al arabi » en 2008.
L'accord conclu avec la direction du
Site Dhi Qar était de publier une annonce de l'entretien accompagné
de la photo d'Izzat Ibrahim al Douri quelques heures avant sa
publication où le site déclarait : « Urgent et très
important, prochainement et avec la grâce de Dieu, l'un des plus grands
journaux égyptiens publiera un entretien important et historique
répondant à des questions de première importance concernant les
dernières développements de la situation en l'Iraq occupé, les
affaires du Parti, la Résistance héroïque et la situation arabe
régionale et internationale.. c'est la raison pour laquelle, nous
attirons l'honorable attention de nos lecteurs. »
« Bawabat al Ahram » publie
cet avertissement pour certifier que c'est bien al Douri qui a
répondu à nos questions.
A notre grande surprise, les réponses
aux questions de « Bawabat al Ahram » contenaient des
informations, des indications et des positions qui pourront choquer
des responsables arabes et étrangers, et les analystes politiques
s'intéressant aux affaires iraqiennes et pourraient même surprendre
des cadres et des membres du Parti Baath lui-même à l'intérieur
comme à l'extérieur d'Iraq. Ces cadres connus par leurs engagements
sérieux vis à vis de la direction du Parti et dans les moindres
détails.
Bawabat al Ahram transmet ces réponses
telles qu'elles sans retouches, tel était notre engagement avec
Izzat Ibrahim Al Douri et sur sa responsabilité, en affirmant que
les opinions émises dans cet entretien ne sont pas nécessairement
celles de notre journal et que leur publication respecte la
déontologie, laissant au lecteur de bâtir son propre opinion et de
construire son jugement.
Avant de répondre aux question de
l'entretien, Al Douri a présenté au peuple égyptien, peuple de la
« Kenana, de l'Arabité et d'une grande civilisation ».
« Je me rappelle, dit-il, lorsque jeunes gens âgés de quatorze ans seulement, nous sommes sortis en des
manifestations dans presque toutes les villes iraqiennes pour
soutenir notre peuple d’Égypte et sa révolution contre l'agression
franco-anglao-sioniste. Ainsi Port Said de l'Arabité resta depuis ce
jour gravé en nos mémoires et en nos cœurs, comme siège de la
résistance, de l'héroïsme, de la dignité et de la fierté
patriotiques et nationales. Nous nous sommes unis avec l'Égypte en cœur et en esprit depuis ce jour. Nous avons applaudi et
acclamé avec enthousiasme l'unité tripartite entre l'Égypte,
l'Iraq et la Syrie le 17 avril 1963 qui malheureusement n'a jamais pu
se réaliser. » Et al Douri de poursuivre : « A
l'occasion de notre rencontre avec Bawabat al Ahram, je salue encore
une fois notre peuple égyptien en lutte alors qu'il cueille les
fruits de sa révolution glorieuse dans les premières élections
libres, transparentes et sincères où le peuple de la Kénana a
prononcé son dernier mot et nous attendons avec impatience le retour
avant-gardiste de l’Égypte de l'Arabité dans la marche du Jihad de
notre Nation pour la libération, le progrès et le développement,
et nous espérons que la révolution réalise toutes les composantes
de sa protection, affûte ses cibles et empêche qu'elle soit
déviée de ses objectifs par les ingérences étrangères. Nous
souhaitons au peuple frère d’Égypte, la dignité et la gloire sous
la bannière de sa glorieuse révolution."
« Bawabat al Ahram » : Le
peuple arabe voudrait connaître les sentiments de Izzat Ibrahim,
l'instant de la déclaration de l'occupation de l'Iraq ?
Izzat Ibrahim al Douri : L'occupation
de l'Iraq ne fût point le jour de son invasion, ni le jour de
l'entrée des forces racistes et nazies, dans Bagdad, la capitale de
l'Arabité et sa forteresse résistante. Ce ne fût pas une surprise
pour nous, car c'était les dernières lignes d'un plan impérialiste
US-sioniste, perse safawide. Nous les avons confronté longtemps,
tout au long de la révolution glorieuse de juillet 1968. Le premier
jour de notre confrontation commença par l'exécution des espions
de l'Entité sioniste dans la place Tahrir à Bagdad en 1969, et
ensuite par les grands succès et exploits vitaux de
la Révolution du Baath en Iraq. Ce fût ensuite par la déclaration
de la Réforme agraire radicale qui mit un terme aux pratiques
féodales et accorda la terre à celui qui la travaillait, et puis
par la révolution agricole dans la campagne qui transforma la vie
des hommes et l'éleva à des niveaux de développement et du
progrès, venait après la promulgation de mars 1971 qui trouva une
solution pacifique et démocratique à la question kurde et accorda
l'autodétermination à notre peuple kurde dans la région du
Kurdistan d'Iraq ; ensuite par la résolution de nationaliser le pétrole
qui mit la plus importante des richesses nationales aux mains du
peuple pour en bénéficier sur le plan patriotique et national ; et du
fait de notre position inébranlable et notre soutien indéfectible à
la cause palestinienne et de toujours soutenir les intérêts vitaux
de la Nation de son Machreq à son Maghreb.
Ils ont combattu notre révolution au
nord d'Iraq pendant de longues années. Ils nous ont combattu dans la
deuxième Qadissya pendant huit ans et nous l'avons emporté sur eux
jusqu'à ce qu'ils nous posent l'affaire du Kuwait comme un piège
bien tendu dans lequel est tombé le leadership iraqien ; alors ils
l'utilisèrent comme le dernier maillon de la chaine de l'invasion
avec toute leur haine historique à l'encontre de la Nation et de son
noble Iraq. Ils détruisirent et massacrèrent croyant éradiquer le
Baath et le peuple d'Iraq pour que l'arène soit libre pour cette
alliance tripartite criminelle et perfide afin de se partager les
intérêts en Iraq et dans la Nation. Toutefois le digne peuple
d'Iraq et ses forces patriotiques, nationalistes et islamiques et en
premier lieu le Baath ont infligé une défaite ignominieuse au
chef des force du mal : l'impérialisme US, en les expulsant par
la grâce de Dieu et par son aide. Les perses safawides seront
chassés à leur tour. Quant à mes sentiments patriotiques,
nationales et religieux, ils sont ceux de tout iraqien, tout arabe
fier et digne, loyal à sa nation et à son peuple.. Ce sentiment
s'est exprimé chez moi et chez mes camarades du Baath en une
explosion de foi, de détermination inébranlable et d'une révolution
impétueuse à l'encontre des envahisseurs. Nous avons ainsi enduré
un Jihad épique avec notre Parti et nos forces armées héroïques
et toutes les factions patriotiques, nationales et islamiques et
pendant neuf ans, et nous avons achevé notre victoire historique sur
les Occupants sanguinaires qui ont subi une défaite honteuse sans
précédant.
''Bawabat al Ahram'' : Quel est le rôle
exact du Baath dans la Résistance, et dans la coordination avec les
autres factions de Résistance ?
Izzat Ibrahim al Douri : Le rôle du
Baath fût d'avant-garde, héroïque et téméraire. En effet son
existence, son action, sa force et son influence n'étaient point
nouvelles ou inexpérimentée dans l'arène. Il n'était point
surpris par l'Occupation à l'instar d'autres factions
mais c'est le prolongement de son État, de son Armée, de ses forces
de sécurité patriotiques et des institutions importantes de l’État
iraqien, tels les industries militaires et les centres de
recherches et du fait que son peuple soit formé politiquement et militairement
par le Baath tout au long de 35 ans pour s'apprêter à ce jour et
faire face aux forces de l'agression, de la tyrannie et de
l'invasion. Ainsi la Résistance du Baath est un prolongement de son
combat militaire officiel avec les envahisseurs depuis la glorieuse
guerre de Qadissya jusqu'au jour de l'invasion et de l'occupation.
Sous la bannière du Commandement
Suprême du Jihad, de la Libération et du Salut National, se sont
unies plus de cinquante factions de la Résistance patriotique,
nationale et islamique. Quant aux autres factions du Jihad, elles
sont elles aussi constituées d'anciens homme du Baath, de soldats de
son armée héroïque et des forces de sécurité patriotiques, du
savoir-faire de cette grande Armée, ses équipements, ses armes, son
expérience, ses connaissances. Toutes ces forces armées se sont
inspirées de la grande révolution de juillet. Le Baath en effet est
un État fort et développé. Il ne s'est pas effondré comme chutent les
états dans les guerres, mais il a fondu dans la société pour mener
la marche de la libération avec ses immenses capacités. Les
combattants de notre Armée héroïque et les forces de sécurité
patriotiques et certains hauts cadres du Parti ont rejoint les
différentes factions de la Résistance, dirigeant et planifiant les
opérations ; nous les soutenons malgré nos différences politiques,
doctrinales et même historiques car ce qui nous unit c'est la
libération de l'Iraq qui est notre objectif suprême et le plus
noble et est au dessus de tout autre.
''Bawabat al Ahram'' : Quelle est votre
position et votre appréciation concernant les célèbres batailles
de Oum Qasr, Dhi Qar, ou celles de l'aéroport, quels en sont vos
souvenirs ?
Izzat Ibrahim al Douri : Quelle serait
notre position par rapport à ces batailles éternelles et quelles en
seraient nos appréciations pour toutes les batailles de la
révolution ! Nous en sommes une partie fondamentale car nous y avons
joué un rôle déterminant. Notre peuple, notre Parti et notre Grande Armée y ont accompli les plus belles des actions héroïques, en
y offrant les sacrifices les plus grands, et en y effectuant les
victoires les plus chères. Ces batailles resteront ainsi que celles
qui les ont précédées dans l'épopée de la deuxième Qadissya,
des actes militaires héroïques uniques de la Nation gravées dans
l'histoire.. et qui seront étudiées dans les collèges et les
académies militaires de la Nation, pour que les générations futures
en tirent les leçons nécessaires. En effet les combattants de notre
Armée héroïques, ses divisions, ses bataillons et ses régiments y
ont réalisé des actes rares d'héroïsme et ont infligé aux
envahisseurs de formidables pertes en personnel et équipements. La
division combattante et ses bataillons ont incarné à Oum Qasr, avec
notre peuple et notre Parti les plus beaux symboles de la Résistance
et du sacrifice, ainsi que dans les batailles de Nassirya et en amont
à Hindiya et Kifl. Dans ces batailles notre Armée et notre Parti
ont offert des sacrifices généreux et un grand nombre de martyrs.
Quant à la bataille de l'aéroport,
les combattant de l'armée iraqienne, la Garde républicaine et les
fedayins de Saddam ont entrepris les plus héroïques des batailles
offrant les plus grands sacrifices.. Toutefois les envahisseurs
agresseurs étant pétris d'immondice et de bassesse, et affrontant un tel
héroïsme, une telle résistance, un tel sacrifice, et une telle
expérience dans le combat et dans la gestion de la bataille, ont eu recours aux bombes nucléaires tactiques qui déciment milieu naturel et êtres humains etplantation. Malgré cela les Moujahidine
d'Iraq les ont confronté avec leur foi et leur droit de vivre dans
la dignité, infligeant aux troupes ennemies de grave pertes.
Les batailles d'Oum Qasr, Nassirya, de
l'aéroport, de Najaf et celles de Qadissya, sont de
véritables épopées inscrites dans le livre du Jihad dont les pages
continuent à être écrites jusqu'au jour d'aujourd'hui et rayonnent
de leur lumière les pays de notre Nation, pour en puiser ressources
et leçons de lutte pour réaliser ses objectifs de libération,
d'unité, de développement et de construction.
Bawabat al Ahram : Quand la Résistance
a-t-elle commencé, quelle en est l'envergure, quelles sont ses plus
grande batailles ? A-t-elle réalisé ses objectifs ?
Izzat Ibrahim al Douri : la Résistance
et la guerre populaire de libération sont l'identité de la Nation,
sa doctrine et sa culture depuis l'ère de la Mission arabe
islamique, incarnée et propagée dans les cœurs, par l’Élu de Dieu,
le bien-aimé Mahomet (SAW) et ses compagnons bienheureux dans un
parcours extraordinaire à travers lequel ils ont libéré la Nation,
l'ont unie et ont édifié sa grande civilisation à travers les
siècles. C'est la raison pour laquelle, le Jihad pour nous est
l'identité du Baath, sa doctrine et sa culture depuis le premier
jour de sa naissance le 7 avril 1947. En effet la Résistance fut la
réponse historique adéquate du peuple d'Iraq et de ses forces
patriotiques, nationales, et islamiques et celle du Baath, car il
était le premier concerné et le premier ciblé par l'invasion avant
tout autre immédiatement après la fin des combats officiels.
Ainsi cette démarche n'a été point affectée par la position
négative des régimes officiels arabes. Comme vous le savez le
soutien et la profondeur stratégique du peuple d'Iraq et de sa
résistance sont la Nation, son peuple et son histoire. La Résistance
iraqienne s'est inspirée des valeurs et des principes de cette
Mission éternelle initiée par l'imam des Moujahidine, le
Bien-aimé prophète(SAW) sur le plan de la foi, en sincérité et
des combat offrant les plus grands et des plus chers des sacrifices.
Les Moujahidine du Baath et les
différentes factions de cette Résistance unique dans l'histoire, et
après avoir offert cent cinquante mille martyrs baathistes et deux
millions d'Iraqiens, et se fiant à Dieu le Tout-Puissant, ont réussi
à briser les reins des forces de l'invasion et de l'agression, en
leur infligeant une défaite sans précédent le 31 décembre de l'an
dernier.
Quant à votre question concernant
notre point de vue sur le rôle des média arabes et leurs positions
par rapport à la Résistance et à la guerre de libération que nous
menons, permettez moi de vous dire et à tous les arabes épris de
liberté que malheureusement, ce fût une attitude d'abandon et même
de conspiration et nombreux organes de presse, chaine TV et journaux
officiels appuyaient l'agression et les occupants. Ces mêmes média
ont joué un rôle non honorable et néfaste pour encercler la
Résistance iraqienne et exercer l'omerta pour escamoter son Jihad et
éluder ses triomphes et surtout ceux du Baath et de sa
Résistance héroïque, à l'exception de quelques chaines honorables
et de certains journalistes arabes militants épris de liberté.
Demain, dans la deuxième et dernière
partie de l'entretien avec Izzat Ibrahim al Douri avec « Bawabat
al Ahram » : L'administration US a livré l'Iraq à l'Iran, et
Bush a reconnu la formidable force qui affronta les US ; les
soulèvements arabes n'ont pas atteint le niveau des révolutions
profondes et totales.
Traduit par Abu Assur